Lexique
Arrhénotoque (reine) :
La reine ne pond que des mâles lorsque la spermathèque est vide (pathologique ou épuisement des réserves de spermatozoïdes de la spermathèque). Lorsqu’elle n’a pas été fécondée.
Barbe (faire la) :
Manifestation des abeilles quand il fait chaud (30°). La température étant trop élevée à l’intérieur des ruches, les abeilles incommodées se répandent au-dehors.
Traduit un manque d’aération.
Bourdonneuse (Reine) :
Reine âgée dont les oeufs non fécondés ne donnent naissance qu’à des mâles.
Cage à reine :
Ci-dessous une cage à reine
Une fois la reine introduite dans la cage, la partie A est remplie de Candy. Les abeilles rongeront le sucre pour libérer leur reine.
Cette technique permet de faire accepter une reine par des abeilles d’une autre colonie.
Candi :
Mélange de miel et de sucre glace servant à nourrir les abeilles à certaines époques .
Le candi représente une nourriture de qualité qui ne déchaîne jamais le pillage et qui évite aux abeilles un gros travail d’évaporation, comme c’est le cas avec une nourriture liquide.
De plus il sert à garnir les cages à reines de nourriture et à régler la libération des reines selon le désir de l’apiculteur.
Différentes proportions sont proposées :
– 1kg de miel pour 3 de sucre glace (sucre impalpable).
– 1kg de miel pour 5 de sucre glace.
– 3kg de miel pour 10 de sucre glace.
Cellule royale :
Cellule où est élevée la reine.
Cire :
La cire est une sécrétion du corps des abeilles, produite surtout en temps de récolte et par température élevée. Elle apparaît sur la partie inférieure de leur abdomen en lamelles ou écailles qu’elles détachent et mâchent pour les employer et confectionner les rayons.
Couvain :
Ensemble des oeufs et des larves des abeilles généralement rassemblé en sphère au centre de la ruche, parmi les rayons remplis de miel et surtout au dessus, dans une chaleur et une humidité constantes. La nursery de la ruche.
Le couvain est « ouvert » si oeufs et larves ne sont pas encore operculés et « fermé » dans le cas contraire. Le couvain « de tout âge » contient des couvains ouverts et fermés.
Désoperculer :
Enlever le couvercle des rayons.
Les ouvrières pratiquent l’operculation en recouvrant l’alvéole contenant une petite larve d’un bouchon poreux partiellement isolant.
C’est alors que la larve file son cocon et devient nymphe. Une fois ouvrière, elle se débarrasse du bouchon et gagne la surface du rayon.
Le miel aussi est operculé. Lors de la récolte l’apiculteur doit aussi désoperculer.
Ecotypes :
Un écotype est une population d’une espèce donnée qui a dû développer des aptitudes nouvelles pour s’adapter à un type de situation nouvelle pour l’espèce.
Gelée royale :
La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (glandes hypopharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices). C’est une substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude, acide et légèrement sucrée, qui constitue la nourriture exclusive :
– De toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu’au troisième jour de leur existence.
– Des larves choisies pour devenir reines jusqu’au cinquième jour de leur existence.
– De la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule royale.
La gelée royale contient en moyenne :
– Lipides : 4,5 %
– Glucides : 14,5 %, du glucose et du fructose pour la plus grande partie, et en proportions nettement moindres du saccharose, du maltose, de l’erlose, du tréhalose et du mélibiose.
– Protides : 13 % (acides aminés à l’état libre ou combiné)
– Eau : environ 66 %.
On y trouve également des vitamines (la gelée royale est le produit naturel connu le plus riche qui soit en vitamine B5), des oligo-éléments, de l’acétylcholine (jusqu’à 1 mg/g), des facteurs antibiotiques particulièrement actifs sur les proteus et escherichia coli B (plus connu sous le nom de colibacille).
Hyménoptères :
Hyménoptères sont des insectes holométaboles* d’une taille comprise entre 0,1 mm et 10 cm, pourvus de 4 ailes membraneuses couplées en vol et de pièces buccales du type broyeur-lécheur.
La tête est séparée du thorax par un cou très mince et très mobile. Leur métathorax est très court, soudé au premier segment abdominal pour former le segment médiaire.
*Les holométaboles sont un type d’insectes qui se caractérise par leur métabolisme. Dans ce cas la larve diffère radicalement de l’adulte (chenille/papillon, asticot/mouche…). Elle est dépourvue d’ailes et ne fait que grandir sans changement de forme. Au dernier stade larvaire, elle s’immobilise et se protège en général (chrysalide) ; c’est le stade nymphal préparatoire de la métamorphose en adulte.
Une métamorphose complète passe par divers états :
– oeuf (état immobile),
– larve (état actif), qui diffèrent beaucoup des adultes,
– stade pré-imaginal (état immobile),
– imago (état actif).
Mélézitose :
La mélézitose est une trisaccharide provenant de différents pucerons. Les différents pucerons sont :
– Le puceron noir de l’épicéa et le puceron farineux de l’épicéa.
– La lachnide du sapin blanc
– Le puceron verruqueux du mélèze et le puceron gris-brun du mélèze.
Ces pucerons sucent la sève des sapins, en changent la composition chimique, et la rejettent sous forme de miellat.
C’est ce miellat que les abeilles transforment en miel de forêt.
Le problème de cette récolte est qu’elle est très difficile à extraire voir impossible.
De plus si le corps de ruche contient beaucoup de ce miel les abeilles qui vont le consommer pendant l’hiver seront atteintes de diarrhée et les pertes dans la colonie risquent d’être très fortes.
Miel :
Le miel est la substance sucrée produite par les abeilles mellifiques, à partir du nectar de fleurs ou de sécrétions provenant des parties vivantes des plantes où se trouvant sur elles, qu’elles butinent, transforment et combinent avec des matières spécifiques provenant de leur propre corps et emmagasinent dans les rayons de la ruche.
Miellat :
Les miellats sont des exsudations sucrées produites sur les végétaux par un insecte, généralement un puceron, un psylle ou une cochenille. L’animal est un parasite, il pique les parties tendres d’une plante, il se nourrit de la sève qu’il métabolise, puis il rejette la matière sucrée que l’abeille va butiner pour élaborer un « miel miellat ».
Nectaire :
Organe de la fleur sécrétant le nectar. Le nectaire peut être une glande, mais aussi une différenciation de certains pétales ou de certaines feuilles.
Nectar :
Le nectar est une sécrétion sucrée produite par des organes glandulaires des végétaux que l’on appelle « les nectaires ». Ces nectaires sont très souvent situés dans les fleurs. L’abeille butineuse pénètre par la corolle et va puiser le nectar au fond de celle-ci, généralement vers la base des pétales, des étamines ou du pistil. Mais il existe aussi des nectaires « extra-floraux » situés en dehors des zones florales, à l’aisselle des feuilles, sur le pétiole, sur les sépales… Ces émissions sucrées sont quelquefois confondues avec les miellats.
Nucléi :
On parle de nucléi, ou nucléus, c’est un essaim artificiel. Le nucléi est une petite famille, composée d’une reine et d’une petite quantité d’abeilles.
Cette mini colonie est placée dans une ruche et le nombre des abeilles se multiplie. Si tout se passe bien le nombre d’ouvrières peut atteindre 60 000 abeilles.
Nucléus :
Voir nucléi.
Opercule :
Fine couche de cire servant à fermer les cellules contenant du miel, prêt à la consommation des abeilles.
C’est aussi une couche de cire qui ferme les cellules lors de la transformation de la larve jusqu’à son état d’insecte fini.
Pollen :
Chez les végétaux supérieurs, le grain de pollen constitue l’élément fécondant mâle de la fleur. Le pollen produit se trouve sur les anthères des étamines. Sa forme, sa couleur, ses dimensions varient considérablement d’une plante à l’autre. Pour être fécondée, une fleur doit recevoir du pollen sur son pistil (organe femelle des plantes à fleurs).
La récolte du pollen par l’abeille est possible grâce à l’adaptation spécifique des pattes postérieures des ouvrières. Elle utilise la brosse à pollen située sur la face interne du métatarse pour récupérer le pollen dispersé sur son corps, puis le pousse et le tasse dans la corbeille à pollen située sur la face externe du tibia de la patte opposée. Un poil unique dans la corbeille sert de mât qui maintient la pelote de pollen. Une pelote pèse environ 6 milligrammes, l’abeille en transporte deux. Dans la ruche, le pollen est tassé, avec la tête, par d’autres ouvrières, dans des alvéoles.
Composition du pollen.
Le pollen est d’abord une source de protides pour les abeilles, il entre dans la composition de la bouillie distribuée au couvain.
Le pollen est également riche en d’autres substances, sa composition moyenne est de :
– Protides : 20 % (acides aminés libres et protéines)
– Glucides : 35 % (provenant du miel)
– Lipides : 5 %
– Eau : 10 à 12 %
D’autres composants sont présents comme des vitamines B1, B2, B3 ou vitamine PP, B5, B6, B7, B8 ou vitamine H, B9, B12, C, D, E, et provitamine A, des oligo-éléments, des enzymes (amylase, invertase, certaines phosphatases), des substances antibiotiques actives sur toutes les souches de colibacilles et certaines de proteus et salmonelles. On y trouve aussi la rutine, une substance accélératrice de la croissance, des substances oestrogéniques, et de nombreux pigments qui donnent la couleur d’un pollen déterminé.
Propolis :
La propolis est une résine que les abeilles récoltent principalement sur les bourgeons des arbres et dont elles se servent pour boucher, mastiquer les fentes et petites cavités de leur habitation, consolider les rayons, recouvrir les cadavres des animaux qui s’introduisent chez elles, etc.
Mélangée à la cire, elle leur sert à construire à l’entrée de la ruche des travaux défensifs contre leurs ennemis du dehors.
Elles transportent cette résine, comme le pollen, sur leurs pattes postérieures.
Tubes de Malpighi :
Environ une centaine, répartis dans l’abdomen, ils servent à purifier le sang (hémolymphe).
Vol nuptial :
Vol durant lequel la reine est fécondée.
Nuit de noces – Lune de miel. Se produit par beau temps : au moins 18°. La reine peut être fécondée dès le troisième jour après sa naissance. Si elle tarde de plus de trois semaines, les chances de bonne fécondation disparaissent.