Etiquetage des pots de miel

L’étiquette d’un produit est indéniablement un élément de vente. Elle se doit d’être assez accrocheuse pour les consommateurs et les pousser à finaliser l’acte d’achat. Cet objectif est à garder en tête lors de la création de l’étiquette pour votre miel tout en veillant à respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur. Certaines mentions doivent obligatoirement figurer sur vos pots, seaux ou fûts de miels :

Quid de la dénomination de vente ?

La dénomination de vente est la description même du produit et doit indiquer la nature de l’aliment. Elle se doit donc d’être aussi précise que compréhensible.
Sous la dénomination « miel », on ne peut donc reprendre que la substance sucrée produite naturellement par les abeilles.

Si votre produit est du « miel filtré », du « miel avec morceaux de rayons » ou encore du « miel destiné à l’industrie », vous ne pourrez en aucun cas utiliser comme dénomination de vente le mot « miel » uniquement. Vous pourrez toutefois compléter le mot « miel » par des indications faisant référence à l’origine (florale ou végétale, territoriale ou topographique, etc.) ou à des critères spécifiques : miel de printemps, miel de montagne, etc…

Il est à préciser que certaines expressions ne peuvent plus être utilisées comme dénomination de vente : pur miel, miel de terroir, 100 % miel, etc… Idem pour « miel à la gelée royale » ou « miel et gelée royale » car ce type de produit en fait une préparation à base de gelée royale. Vous aurez alors à préciser les pourcentages respectifs des ingrédients.
Toujours dans le même principe, le décret n°2003-587 du 30 juin qui sert à protéger la dénomination « miel » interdit l’utilisation de l’expression du type « miel à la truffe ». En effet, l’ajout de produits alimentaires dénature le miel.

Les autres mentions obligatoires

Une fois la dénomination de vente réglée, vous pourrez passer aux autres mentions obligatoires requises par la réglementation en vigueur. Comme le miel est un produit alimentaire, la date de durabilité minimale (DDM) est primordiale. Si possible, elle doit être indiquée en clair.
Il est également autorisé d’utiliser la formule « A consommer de préférence avant … » en précisant l’année (si durabilité supérieure à 18 mois) ou le mois et l’année (si durabilité comprise entre 3 et 18 mois). Si la DDM n’est pas indiquée en clair, l’étiquette devra comporter le numéro du lot de fabrication.

La liste des ingrédients ne doit également pas être oubliée si le produit ne répond pas à la dénomination « miel ». Pour un produit correspondant à cette dénomination, la composition des mélanges de miels peut être mentionnée, (miel d’acacia et miel de thym par exemple).

Pour une question de praticité, l’étiquette devra aussi indiquer le poids net du produit, origine FRANCE,  ainsi que son prix. Évidemment, comme l’étiquette est destinée à renseigner les consommateurs, elle devra obligatoirement comporter les coordonnées de l’apiculteur. Le fabricant (ou le conditionneur ou le vendeur) devra donc mentionner son nom ou sa raison sociale, son adresse et ses contacts.

D’autres mentions facultatives peuvent être insérées dans l’étiquette : informations relatives à la valeur énergétique, indications liées à des critères de qualité spécifiques, etc…

La signalétique obligatoire présentant la règle de tri des emballages ménagers

Afin d’accompagner le déploiement de l’extension des consignes de tri, une nouvelle signalétique de tri a été développée par CITÉO pour inciter les consommateurs à déposer tous leurs emballages et papiers dans le bac de tri. Cette signalétique de tri harmonisée (Triman et Info-tri) devra être apposée obligatoirement sur tous les emballages ménagers et tous les papiers graphiques (1) depuis le 9 mars 2023 (loi AGEC, Art.17).

Vous trouverez plus d’informations sur le site de la DGCCRF et sur celui du SNA